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History of POLO in France

English Autotranslation following French Original Extract from France Polo le polo histoire

 

 

Histoire

 Cent ans de polo en France - Jean-Luc A. CHARTIER
Polo Club Edition - Paris - 1992 (Extraits)


Si l'on ne peut déterminer avec précision où et quand naquit le jeu de polo, on s'accorde cependant à considérer qu'il apparût il y a quelques 2500 ans, chez les peuples cavaliers des steppes de l'Asie Centrale, entre Chine et Mongolie.

Il est ainsi le premier jeu de balles et de maillet du monde et peut-être, selon certains historiens, le plus ancien des sports d'équipe. Cependant, s'il ne plane aucun doute sur l'origine orientale du polo, c'est en Perse que l'on relève les premières traces de cette activité mi-sportive, mi-guerrière, qui allait traverser plus de deux millénaires pour parvenir jusqu'à nous.

 

Les origines du polo

Dès son apparition, il est considéré comme un art noble, celui des meilleurs guerriers, puis celui des rois et des princes... Darius 1°, Roi de Perse (522-486 av. J-C.) fut sans doute le premier des grands joueurs. Dans cette grande puissance régnant sur l'Asie Mineure, le polo se nomme "chaugan" (maillet). Il est alors moins un sport au sens moderne du terme, qu'un mode d'entraînement des troupes d'élite - telle la garde du roi - et du monarque lui-même. C'est en fait une bataille miniature, à laquelle peuvent participer des dizaines de cavaliers dans chaque camp. Très vite, il devient le passe-temps favori des cours royales, dans cette civilisation brillante et dominatrice soutenue par des cavaliers habiles et infatigables. Activité noble et d'apparat, on y joue richement paré.

A la fin du IXème siècle de notre ère, l'historien musulman Tabari raconte, dans sa volumineuse "Chronique des prophètes et des rois", l'histoire de Darius III Codoman, roi de Perse entre 336 et 330 av. J.-C., qui envoie pour l'humilier, à Alexandre le Grand, roi de Macédoine, une balle et un maillet, lui signifiant ainsi que le jeu convenait mieux à son jeune âge et à son inexpérience que les activités guerrières. "La balle est la terre, et je suis le maillet", lui fit répondre Alexandre, certain de ses conquêtes futures ...

Mais autant qu'aux historiens, c'est aux poètes que l'on doit de nous rapporter les échos de la fabuleuse épopée du jeu de polo à travers les âges.

Au Xème siècle, le grand poète persan Fidursi évoque dans son "Livre des rois", véritable histoire de la Perse, un tournoi ayant opposé, quelques siècles plus tôt sept cavaliers persans à sept turcs. Un prince, du nom de Siawusch aurait frappé la balle avec une telle vigueur qu'il aurait, dit le poète, "fait voir la lune de près".

Un autre poète persan, nommé Arifi, a écrit une ode allégorique sur le jeu princier :

"L'homme est une balle lancée dans le champ de l'existence Conduite ça et là par le maillet de la destinée Que manie la main de la providence ..."

En fait, une grande partie de la littérature persane ancienne abonde de références au chaugan et de métaphores inspirées du jeu. Au XIIème siècle, Nezami, l'un des poètes majeurs de son temps, se sert de l'image du polo pour évoquer la vie :

"La limite de ton terrain de polo est l'horizon. La balle sur la courbe de ton maillet, est la Terre. Avant de n'être plus que poussière, galope et force le pas de ta monture, car le monde t'appartient".

Héritage architectural de cette passion de la Perse pour le jeu de polo, on peut admirer à Ispahan, capitale au XVIème siècle du royaume Séfévide, les restes d'un terrain de polo. De part et d'autre de la"place du Shah" longue de 274 mètres, (la taille d'un terrain d'aujourd'hui) se dressent deux ensembles de deux piliers de pierre représentant les buts, espacés de 7,5 mètres ! C'était le terrain de polo royal. Sur l'un des côtés, au niveau de la ligne de milieu, on éleva les sept étages du palais Ali Quapu, des galeries duquel on pouvait assister au match.

De Perse, le polo allait s'étendre en Arabie et au Tibet. Là se forge le nom sous lequel il allait être connu aujourd'hui : on l'appelle alors "pulu", du nom de la racine, peut être celle du saule, dont la balle était faite. De là il se répandit jusqu'en Chine et au Japon, où il devait rencontrer un grand succès.

"Piétinement d'une centaine de chevaux galopant ensemble, piaffant côte à côte ;
La balle bondit, le maillet la dirige, au coeur de la chevauchée,
De cuir rouge leurs brides, d'or jaune leurs mors
Les cavaliers inclinent le corps, courbent le bras autour du poitrail de leur monture
Un coup de tonnerre répond au mouvement de la main, et la perle divine entame sa course."

Ainsi le poète Han Yu exprime-t-il avec emphase son admiration pour le jeu magique. Nous sommes à l'époque de la dynastie chinoise des T'ang, qui allait, entre les années 618 et 907, faire de la Chine l'empire le plus grand et le plus puissant de la Terre. Ici, comme il l'a souvent été ailleurs, le polo est considéré comme le meilleur entraînement des guerriers. Comme en Perse, il est la discipline favorite de l'élite. Peintres et graveurs, miniaturistes et sculpteurs emboîtent le pas aux écrivains et aux poètes. Le polo inspire l'art.

De retour de Chine, poursuivons notre voyage à travers le temps et les vastes plaines du Proche et du Moyen Orient.

Nous sommes en Grèce au XIIème siècle. L'empereur Manuel 1° Comnène (1118-1180), diplomate habile et courageux guerrier, joue avec les princes byzantins et les nobles de sa cour. Cinnamus, historien byzantin, nous a laissé une fort vivante description du polo de cette époque :

" Le jeu se déroule sur un terrain spécial. Une balle en cuir, de la taille d'une pomme, est lancée en l'air. A ce moment, comme s'ils se disputaient un trophée, les joueurs se mettent à galoper le plus vite possible. Chaque cavalier tient dans sa main droite un maillet de longueur moyenne. Chaque camp s'efforce de conduire la balle au-delà des lignes adverses."

Pas plus que la Grèce, l'Egypte n'échappe à la magie du polo. L'auteur arabe Nakrisi explique dans sa "Description du Caire et de l'Egypte" comment le noble sport prit racine dans l'Egypte des sultans, peu après la conquête du pays par les puissantes familles musulmanes, notamment grâce à El Nacer, qui s'intéressa tout particulièrement à tout ce qui concernait le cheval, son élevage et les jeux équestres. L'historien précise que de nombreux terrains réservés à ce que l'on appelait alors la "balle à cheval" étaient aménagés à proximité des palais.

Au début du XIIIème siècle, Gengis Khan, fondateur de l'empire mongol, conquiert l'Iran et pénètre en Afghanistan. De ses campagnes en Asie mineure, il rapportera gloire et fortune, mais aussi le jeu de balle à cheval, dont il favorisera la pratique assidue chez ses meilleurs guerriers.

Près d'un siècle et demi plus tard, son héritier spirituel et continuateur, Tamerlan, le vainqueur de la Horde d'Or, ordonnait à ses cavaliers, dit la légende, de jouer au polo avec la tête de ses ennemis ...

Importé, de l'ouest par les envahisseurs musulmans, de l'est par les Chinois, le polo atteint enfin l'immense territoire indien. On en découvre les premières traces en Inde au XIVème siècle. Akbar le Grand, empereur moghol de l'Inde (1542-1605), souverain élevé en exil en Afghanistan, en fut un adepte fervent. A Agra, en Inde du nord, on peut encore admirer ses grandes écuries de polo. Dans le "Aïn-i-Akbari", volume des mémoires d'Akbar rédigé par l'historiographe Abû Fazl, il apparaît nettement que le chaugan est devenu un passe-temps des plus appréciés. Si certains observateurs n'y voient qu'un simple divertissement, d'autres le considèrent comme un merveilleux mode d'instruction : formation de l'esprit de décision, apprentissage de la vitesse, violence du combat ... Il permet de tester la valeur d'un homme, de révéler sa personnalité. En outre, il consolide et renforce les liens d'amitié. Akbar est sans rival dans la pratique du polo. Il organise même parfois des parties nocturnes. On se sert alors de balles faites d'un bois à combustion lente. Enflammées, elles irradieront fortement et illumineront le jeu. pour magnifier encore la partie, il arrive que le roi fasse fixer des morceaux d'or à l'extrémité de son maillet. Si certains se détachent au cours du jeu, ils pourront être ramassés par le premier joueur qui les trouvera.

Lorsque l'empire moghol entame son déclin, le polo n'est plus pratiqué que dans certaines régions perdues de l'Hymalaya, proches des frontières indienne et tibétaine : Ladakh, Astor, Balistan et Gilgit.

C'est à Silchar, dans l'Etat de Malipur, à la frontière de la Birmanie, que des colons britanniques, planteurs de thé établis à Calcutta, l'y découvrent vers 1854. Quelques années plus tard, le polo allait être ramené en Europe par les régiments de cavalerie britanniques ayant séjourné dans l'empire des Indes.

 

L'occident découvre le polo

"We must learn this game", s'écria Joseph Sherer, considéré comme le père du polo britannique. Joé Sherer est lieutenant, attaché à l'armée du Bengale, lorsqu'il assiste pour la première fois à une rencontre de polo. Ainsi, sous son impulsion le premier polo-club allait-il voir le jour. C’était en 1859 à Silchar.

De Silchar, la découverte se communiqua rapidement à l'ensemble des régiments anglais de l'Inde.

Quelques années plus tard, en 1863, toujours sous l'influence de Joé Shirer, fut créé l'important Calcutta Polo Club, qui peut s'enorgueillir d'être le plus ancien club de polo encore en activité. L'année suivante toujours plus passionné par ce nouveau sport qu'il avait contribué à développer au sein de l'armée, Sherer allait conduire de Silchar à Calcutta - alors distantes de deux journées de voyage - une équipe nommées "The Band of Brothers". Celle-ci infligea une défaite à la formation de Calcutta, de peu d'expérience et dotée d'une plus faible cavalerie. Les Brothers transmirent cependant à leurs adversaires une partie de leur technique et acceptèrent de leurs céder quelques-uns de leurs meilleurs poneys.

Dès lors, le jeu allait s'étendre de façon extrêmement rapide. A la fin du XIXème siècle, on ne comptait pas moins de 175 polo-clubs dans tout le sous continent indien.

En Angleterre, la première partie de polo disputée en Europe, se déroula en 1869 à Hounslow Heath - Middlesex - entre le 10ème Hussards et le 9ème Lanciers. A cette époque huit cavaliers composaient chaque équipe, les règles étant pratiquement inexistantes et le jeu se répartissait en seulement deux longues périodes pour près de quatre-vingt-dix minutes de jeu.

En 1875, fut fondée la Hurlingham Polo Association, qui allait entreprendre une progressive codification du jeu. Il faudra attendre 1883 pour que le nombre de joueurs soit réduit à cinq, puis à quatre. Et en 1888 pour qu'apparaisse le système des handicaps, destiné à rétablir l'équilibre entre des équipes de niveau différent. Un tel succès n'allait pas tarder à s'étendre à d'autres pays, à commencer par ceux de l'empire britannique : Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie et même Gibraltar et l'île de Malte.

Aux Etats-Unis, fin 1876, on joue les premières parties amicales à Manhattan, à la Dickels Riding Academy. En 1877 le premier polo-club nord américain, le Wetchester Polo Club est formé. La première rencontre internationale, la Wetchester Cup fut disputée à Rhode Island en 1886. Opposant la Grande Bretagne aux Etats-Unis, elle s'acheva sur une victoire de l'équipe britannique de Hurlingham.

Poursuivant son chemin, la passion pour ce nouveau sport, vint s'établir en Amérique australe. En Argentine, le polo est accueilli avec d'autant plus d'enthousiasme que dans les estancias isolées au coeur de pampa il est une passionnante distraction pour le maître et ses gauchos. Ainsi, pour les besoins du polo, les meilleurs cavaliers du monde commencent-ils à dresser de petits chevaux à demi-sauvages, vifs et endurants. Dès lors allaient commencer à partir pour l'Europe des bateaux chargés de ces chevaux criollos, qui sont encore aujourd'hui les meilleurs poneys de polo du monde.

En France, le premier match se joue à Dieppe : une équipe française, emmenée par le duc de Guiche, rencontre une formation britannique. Nous sommes en 1880. L'épopée du polo français vient de commencer.

 


 

 

History

 
One hundred years of polo in France - Jean-Luc A. CHARTIER
Polo Club Edition - Paris - 1992 (Extracts)

 


If we can not determine precisely where and when born the game of polo, there is agreement, however, appeared to consider that there are some 2500 years among the peoples of horsemen from the steppes of Central Asia, between China and Mongolia.

It is the first set of balls and mallet in the world and perhaps, according to some historians, the oldest team sports. However, if it no doubt about the Eastern origin of polo is in Persia that it is the first traces of this activity in mid-sporting, half-warrior, who went through more than two millennia to reach to us.

 

The origins of polo

From its appearance, it is considered a noble art, one of the best warriors and the kings and princes ... Darius 1, King of Persia (522-486 BC. JC.) Was probably the first of the great players. In this high-power ruling over Asia Minor, the polo is called "Chaugan" (hammer). Then it is less a sport in the modern sense, a mode of training elite troops - as the king's guard - and the monarch himself. This is actually a miniature battle, which can involve dozens of riders in each camp. He soon became the favorite pastime of the royal courts, in this brilliant civilization and dominant riders supported by skilled and tireless. Noble and ceremonial activity, it plays richly adorned.

In the late ninth century AD, the Muslim historian Tabari said in his voluminous "Chronicle of the prophets and kings", the story of Darius III Codoman king of Persia between 336 and 330 BC. BC, which sends to humiliate, to Alexander the Great, king of Macedonia, a ball and a mallet, and it means that the game was better suited to his young age and inexperience as warlike activities. "The ball is the earth, and I am the hammer," Alexandre meet him, some of its future conquests ...

But as much as historians, poets that we should bring us the echoes of the epic adventure of the game of polo through the ages.

The tenth century, the great Persian poet Fidursi evokes in his "Book of Kings", true history of Persia, a tournament with extreme, a few centuries earlier in September to seven Turkish Persian horsemen. A prince, named Siawusch would hit the ball with such force that it would, the poet says, "shows the moon very closely."

Another Persian poet named Arifi, wrote an allegorical ode on the game Prince:

"Man is a ball thrown into the field of existence here and there by driving the mallet handles the destiny the hand of providence ..."

In fact, much of the ancient Persian literature abounds with references to Chaugan and metaphors of the game inspired by the twelfth century, Nezami, one of the major poets of his time, uses the image of polo to discuss the life:

"The limit of your polo field is on the horizon. The ball on the curve of your mallet, is the Earth. Before being no more than dust, gallops and force the pace of your horse, because the world is yours ".

Architectural heritage of this passion of Persia for the game of polo, you can see in Isfahan, the capital of the kingdom in the sixteenth century Safavid, the remains of a polo field. On both sides of the "place of the Shah" long by 274 meters (the size of land today) stand two sets of two stone pillars representing the goals, spaced 7.5 m ! It was the royal polo field. On one side, at the middle line, it raised the seven floors of the palace Quapu Ali, galleries where they could watch the game.

In Persia, polo was spread in Arabia and Tibet. There is forged the name under which he would be known today: it is called "Pulu", the name of the root may be that the willow, whose ball was made. From there it spread to China and Japan, where he would meet with great success.

"Trampling a hundred horses galloping together, pawing the ground side by side;
The ball jumps, the mallet head, the heart of the ride,
Their red leather straps, golden yellow their jaws
Riders incline the body, bend your arm around the chest of their mounts
Thunder responds to movement of the hand, and the pearl begins its divine race. "

The poet Han Yu expresses he emphatically his admiration for the magical game. We are at the time of the T'ang Dynasty of China, which was between the years 618 and 907, making China the Empire the largest and most powerful of the earth. Here, as he was often elsewhere, the polo is considered the best training of warriors. As in Persia, he is the favorite sport of the elite. Painters and engravers, illuminators and sculptors followed suit writers and poets. Polo inspires art.

Back from China, continuing our journey through time and the vast plains of the Near and Middle East.

We are in Greece in the twelfth century. The Emperor Manuel Comnenus 1 (1118-1180), diplomat, able and courageous warrior, played with the Byzantine princes and nobles of his court. Cinnamus, Byzantine historian, has left us a very vivid description of polo at the time:


"The game is played on a special testing ground. A leather ball, the size of an apple is thrown into the air. At that moment, as if they were fighting a trophy, the players begin to gallop soon as possible. Each rider holds in his right hand a mallet of medium length. Each side tries to drive the ball beyond the enemy lines. "

Nor Greece, Egypt escape the magic of polo. The author explains in his Arabic Nakrisi "Description of Cairo and Egypt" how noble sport took root in Egypt of the sultans, shortly after the conquest of the country's powerful Muslim families, thanks to El Nacer, which particularly interested in everything about the horse, its breeding and equestrian games. The historian says that many land reserved for what was then called the "horse ball" were constructed near the palace.

In the early thirteenth century, Genghis Khan, founder of the Mongol Empire, conquered Iran and into Afghanistan. His campaigns in Asia Minor, it will bring fame and fortune, but the ball game on horseback, which will encourage regular practice with his best warriors.

Nearly a century and a half later, his spiritual heir and successor, Timur, the winner of the Golden Horde, ordered his horse, says the legend, play polo with the heads of his enemies ...

Imported from the West by Muslim invaders from the east by the Chinese, polo finally reaches the vast Indian territory. We discovered the first evidence in India in the fourteenth century. Akbar the Great Mughal Emperor of India (1542-1605), Sovereign raised in exile in Afghanistan, was a fervent believer. At Agra, in northern India, one can still admire the stables of polo. In the "Ain-i-Akbari", volume memories of Akbar written by the historian Abu Fazl, it is clear that the Chaugan has become a hobby of the most popular. While some observers see there than just entertainment, others see it as a wonderful method of instruction: training of the mind-making, learning speed, violence of the fight ... It can test the value of a man to reveal his personality. In addition, it consolidates and strengthens the bonds of friendship. Akbar is unrivaled in the practice of polo. He organizes parties at night sometimes. It then uses bullets made of slow burning wood. Inflamed, they radiate strongly and light up the game again to magnify the game, sometimes the king do set pieces of gold at the end of his mallet. While some stand out during the game, they can be picked up by the first player to find them.

When the Mughal Empire began its decline, the polo is no longer practiced in some areas lost to the Himalayas, near the borders of India and Tibet: Ladakh, Astor, Baltistan and Gilgit.

It was at Silchar, in the State of Malipur on the border of Burma, as British colonists, tea planters established in Calcutta in 1854 to discover it. A few years later, polo was being brought to Europe by the British cavalry regiments who stayed at the Indian Empire.

 

The West discovered the polo


"We must learn this game," said Joseph Sherer, considered the father of British polo. Joe Sherer was a lieutenant attached to the Bengal army, when attending for the first time a meeting of polo. Thus, under his leadership the first polo club was he born. That was in 1859 in Silchar.

In Silchar, the discovery was communicated quickly to all the British regiments in India.

A few years later, in 1863, still under the influence of Joe Shirer was created important Calcutta Polo Club, which boasts being the oldest polo club still active. The following year more and more passionate about this new sport he had helped to develop within the army, Sherer was driving to Silchar in Calcutta - so distant from two days of travel - a team named "The Band of Brothers" . It was defeated by the formation of Calcutta, little experience and with a smaller horse. The Brothers, however, handed their opponents a part of their technical and accepted their surrender some of their best ponies.

Therefore, the game would spread extremely rapidly. At the end of the nineteenth century, there were no fewer than 175 polo clubs across the Indian subcontinent.

In England, the first game of polo played in Europe, took place in 1869 in Hounslow Heath - Middlesex - between the 10th Hussars and 9th Lancers. At that time eight riders in each team, the rules are almost non-existent and the game was divided into only two long periods for almost ninety minutes of play

In 1875 was founded the Hurlingham Polo Association, which was to undertake a gradual codification of the game It was not until 1883 that the number of players is reduced to five, then four. And in 1888 the system for the appearance of disability, to restore the balance between teams of different level. Such success would soon spread to other countries, starting with those of the British Empire: New Zealand, South Africa, Australia and even Gibraltar and Malta.

In the United States in late 1876, we play the first friendly game in Manhattan, the Dickel Riding Academy. In 1877 the first polo club in North America, the Wetchester Polo Club is formed. The first international meeting, the Wetchester Cup was played in Rhode Island in 1886. Britain between the United States, it ended with a victory in the British team of Hurlingham.

Pursuing his way, the passion for this sport, settled in Southern America. In Argentina, polo is greeted with more enthusiasm than in the isolated ranches in the heart of pampa is an exciting diversion for the master and his gauchos. Thus, for the purposes of polo, the best riders in the world do they begin to develop small half-wild horses, bright and durable. Thus would begin to leave for Europe of boatloads of Criollo horses, which are still the best polo ponies in the world.

In France, the first match is played at Dieppe: a French team, led by the Duc de Guiche, met a British formation. We are in 1880. The Epic of French polo has just begun.